Sommet de Porto: vers un rapprochement commercial entre l’UE et l’Inde

Un sommet virtuel entre l’Union européenne et l’Inde se tiendra ce samedi à Porto, au Portugal, pays qui assure la présidence tournante de l’UE. L’objectif des deux puissances est de renforcer leurs liens économiques et stratégiques, et de reprendre leurs négociations sur un accord de libre-échange, suspendu depuis 2013. Avec une population de 1,3 milliard d’habitants et une croissance robuste de près de 6% avant la pandémie, l’Inde est un marché important pour l’Union européenne. Les relations économiques entre ces deux puissances mondiales n’ont fait que s’intensifier ces dix dernières années. Les chiffres le prouvent ; l’Union européenne est devenue le premier partenaire commercial de l’Inde. Selon les sources du Parlement européen, en 2019 l’UE représentait 11,1% du commerce indien, juste devant la Chine et les États-Unis. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint cette même année 115 milliards de dollars. Près de 4 500 entreprises européennes travaillent en Inde, générant 6 millions d’emplois directs et indirects. Les investissements européens représentent 18% des investissements étrangers, ce qui fait de l’UE le premier investisseur étranger en Inde. Un traité de libre-échange au point mort Cependant, Bruxelles et New Dehli n’ont pas réussi à conclure un accord de libre-échange jusqu’à maintenant. Les deux partenaires ont des positions divergentes sur certains aspects commerciaux. Le géant asiatique préfère commercer de manière indépendante et hésite à ouvrir son énorme marché intérieur afin de protéger son industrie et son agriculture. Mais face aux politiques expansionnistes de la Chine, les deux puissances semblent décidées à avancer sur cet accord et à se rapprocher. La politique économique et géostratégique planétaire de l’empire du milieu inquiète en effet aussi bien Bruxelles que New Dehli. Le contexte très déprimé de l’économie mondiale et la pandémie, qui fait des ravages en ce moment en Inde, ne font que renforcer la volonté des Européens et des Indiens à renforcer leur rapprochement économique et stratégique. Au menu du sommet euro-indien figure l’objectif d’un accord sur la protection des indications d’origine, du riz basmati au roquefort en passant par le thé de Darjeeling ou le parmesan, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. La recherche d’accords sur les investissements, le numérique ou les transports est aussi à l’ordre du jour mais le point central des discussions c’est bien la relance des négociations pour un futur accord de libre-échange. Les pourparlers ont déjà été entamés de manière assez poussée en 2007 mais après plus de cinq ans de discussions, les négociations avaient été suspendues en 2013. Selon l’UE, l’Inde avait à l’époque fixé des lignes rouges trop importantes pour la finance, l’automobile ou le vin par exemple. Mais depuis dix ans le commerce entre l’UE et l’Inde a enregistré près de 72% d’augmentation et l’Union européenne a plus que jamais l’ambition d’établir un accord de libre-échange qui pourrait aussi damer le pion à la Chine. Le mandat de négociation de la Commission européenne n’a d’ailleurs pas été modifié depuis 2007 et les Européens estiment que le gouvernement de Narendra Modi est désormais désireux d’aboutir à un accord.
Un sommet virtuel entre l’Union européenne et l’Inde se tiendra ce samedi à Porto, au Portugal, pays qui assure la présidence tournante de l’UE. L’objectif des deux puissances est de renforcer leurs liens économiques et stratégiques, et de reprendre leurs négociations sur un accord de libre-échange, suspendu depuis 2013. Avec une population de 1,3 milliard d’habitants et une croissance robuste de près de 6% avant la pandémie, l’Inde est un marché important pour l’Union européenne. Les relations économiques entre ces deux puissances mondiales n’ont fait que s’intensifier ces dix dernières années. Les chiffres le prouvent ; l’Union européenne est devenue le premier partenaire commercial de l’Inde. Selon les sources du Parlement européen, en 2019 l’UE représentait 11,1% du commerce indien, juste devant la Chine et les États-Unis. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint cette même année 115 milliards de dollars. Près de 4 500 entreprises européennes travaillent en Inde, générant 6 millions d’emplois directs et indirects. Les investissements européens représentent 18% des investissements étrangers, ce qui fait de l’UE le premier investisseur étranger en Inde. Un traité de libre-échange au point mort Cependant, Bruxelles et New Dehli n’ont pas réussi à conclure un accord de libre-échange jusqu’à maintenant. Les deux partenaires ont des positions divergentes sur certains aspects commerciaux. Le géant asiatique préfère commercer de manière indépendante et hésite à ouvrir son énorme marché intérieur afin de protéger son industrie et son agriculture. Mais face aux politiques expansionnistes de la Chine, les deux puissances semblent décidées à avancer sur cet accord et à se rapprocher. La politique économique et géostratégique planétaire de l’empire du milieu inquiète en effet aussi bien Bruxelles que New Dehli. Le contexte très déprimé de l’économie mondiale et la pandémie, qui fait des ravages en ce moment en Inde, ne font que renforcer la volonté des Européens et des Indiens à renforcer leur rapprochement économique et stratégique. Au menu du sommet euro-indien figure l’objectif d’un accord sur la protection des indications d’origine, du riz basmati au roquefort en passant par le thé de Darjeeling ou le parmesan, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. La recherche d’accords sur les investissements, le numérique ou les transports est aussi à l’ordre du jour mais le point central des discussions c’est bien la relance des négociations pour un futur accord de libre-échange. Les pourparlers ont déjà été entamés de manière assez poussée en 2007 mais après plus de cinq ans de discussions, les négociations avaient été suspendues en 2013. Selon l’UE, l’Inde avait à l’époque fixé des lignes rouges trop importantes pour la finance, l’automobile ou le vin par exemple. Mais depuis dix ans le commerce entre l’UE et l’Inde a enregistré près de 72% d’augmentation et l’Union européenne a plus que jamais l’ambition d’établir un accord de libre-échange qui pourrait aussi damer le pion à la Chine. Le mandat de négociation de la Commission européenne n’a d’ailleurs pas été modifié depuis 2007 et les Européens estiment que le gouvernement de Narendra Modi est désormais désireux d’aboutir à un accord.

Sommet de Porto: vers un rapprochement commercial entre l’UE et l’Inde

Un sommet virtuel entre l’Union européenne et l’Inde se tiendra ce samedi à Porto, au Portugal, pays qui assure la présidence tournante de l’UE. L’objectif des deux puissances est de renforcer leurs liens économiques et stratégiques, et de reprendre leurs négociations sur un accord de libre-échange, suspendu depuis 2013.

Avec une population de 1,3 milliard d’habitants et une croissance robuste de près de 6% avant la pandémie, l’Inde est un marché important pour l’Union européenne. Les relations économiques entre ces deux puissances mondiales n’ont fait que s’intensifier ces dix dernières années. Les chiffres le prouvent ; l’Union européenne est devenue le premier partenaire commercial de l’Inde. Selon les sources du Parlement européen, en 2019 l’UE représentait 11,1% du commerce indien, juste devant la Chine et les États-Unis.

Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint cette même année 115 milliards de dollars. Près de 4 500 entreprises européennes travaillent en Inde, générant 6 millions d’emplois directs et indirects. Les investissements européens représentent 18% des investissements étrangers, ce qui fait de l’UE le premier investisseur étranger en Inde.

Un traité de libre-échange au point mort

Cependant, Bruxelles et New Dehli n’ont pas réussi à conclure un accord de libre-échange jusqu’à maintenant. Les deux partenaires ont des positions divergentes sur certains aspects commerciaux. Le géant asiatique préfère commercer de manière indépendante et hésite à ouvrir son énorme marché intérieur afin de protéger son industrie et son agriculture.

Mais face aux politiques expansionnistes de la Chine, les deux puissances semblent décidées à avancer sur cet accord et à se rapprocher. La politique économique et géostratégique planétaire de l’empire du milieu inquiète en effet aussi bien Bruxelles que New Dehli. Le contexte très déprimé de l’économie mondiale et la pandémie, qui fait des ravages en ce moment en Inde, ne font que renforcer la volonté des Européens et des Indiens à renforcer leur rapprochement économique et stratégique.

Au menu du sommet euro-indien figure l’objectif d’un accord sur la protection des indications d’origine, du riz basmati au roquefort en passant par le thé de Darjeeling ou le parmesan, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet. La recherche d’accords sur les investissements, le numérique ou les transports est aussi à l’ordre du jour mais le point central des discussions c’est bien la relance des négociations pour un futur accord de libre-échange. Les pourparlers ont déjà été entamés de manière assez poussée en 2007 mais après plus de cinq ans de discussions, les négociations avaient été suspendues en 2013. Selon l’UE, l’Inde avait à l’époque fixé des lignes rouges trop importantes pour la finance, l’automobile ou le vin par exemple. Mais depuis dix ans le commerce entre l’UE et l’Inde a enregistré près de 72% d’augmentation et l’Union européenne a plus que jamais l’ambition d’établir un accord de libre-échange qui pourrait aussi damer le pion à la Chine. Le mandat de négociation de la Commission européenne n’a d’ailleurs pas été modifié depuis 2007 et les Européens estiment que le gouvernement de Narendra Modi est désormais désireux d’aboutir à un accord.

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