Révélation de Mamadou Lamine Diallo : « il faudra puiser dans les recettes gazières pour rembourser la dette du TER, plus de 50 milliards par an ».

TER inauguré, séance de lutte de haute facture et Youssou Ndour à Dakar Arena, voilà le cadeau de fin d’année de BBY à une jeunesse sans espoir, destiné à effacer les stigmates des émeutes de mars 2021. En filigrane, le Président Macky Sall vante ses réalisations financées à coups d’endettement extérieur gagé sur les recettes gazières futures.

Outre les sommes détournées lors de la réalisation de ces infrastructures par les prédateurs de BBY, ces investissements ne sont pas bien orientés. Par eux-mêmes, ils ne permettent pas de rembourser la dette contractée; il faudra l’argent du gaz naturel.

Dans cette perspective, il faut s’assurer que les volumes déclarés produits par l’opérateur BP ou Woodside sont réels. C’est une question fondamentale, pour les pays pauvres, qui demande expertise technique et patriotisme. Le ministère chargé des hydrocarbures a l’obligation de s’associer aux compétences sénégalaises en la matière. Évidemment les contrats de vente de gaz naturel liquéfié devront être rendus disponibles.

Le TER est un hymne à la gloire de la technologie française chanté par BBY et ses affidés. Ils sont heureux de voyager dans ce luxe comme des petits enfants de France, cette France qui contrôle le pouvoir dans son espace africain dit francophone. Le problème, c’est qu’elle y a maintenu une démocrature prédatrice familiale dans les pays pétroliers, Gabon, Congo, Cameroun, Tchad par exemple. Dans ces pays, on vit la malédiction du pétrole.

Notre responsabilité historique est d’empêcher ce type de gouvernance au Sénégal. Voyez-vous, ce sont des institutions fortes qui empêchent la survenue de la malédiction du pétrole. Une constitution basée sur les cultures et les aspirations du peuple et qu’on se doit de respecter, une justice juste et un parlement qui contrôle l’exécutif.

Dossier nouveau : La chute des valeurs chez BBY

En 2009, Macky Sall parlait de Dekkal Ngor, faire revivre la dignité. Puis, en accédant au pouvoir, il parlait de gouvernance sobre et vertueuse en commençant par la traque des biens mal acquis, pour 150 à 258 milliards selon les PM. Touré ou Dionne. En dehors des chèques déposés par Mimi Touré avec force de tam-tam, il n’y a aucune traçabilité, ni visibilité sur les sommes supposément récupérées.

Les scandales à répétition font froid au dos. Comment la Poste peut devoir 200 milliards à l’Etat du Sénégal ? Où est passé cet argent? Qui en a profité ? Le plus grave, un rapport du FMI avait alerté et j’en avais parlé. A l’époque, on en était à environ 130 milliards. C’est donc fait exprès, du « Maatey ».

Il y a une dégradation des valeurs, le « ngor » de l’APR a été enterré. A la place, pousse une dynamique d’anti-valeurs, détournements assumés de l’argent public comme à la Poste, du patrimoine immobilier de l’Etat sous forme de baux à des amis du régime, trafic de faux billets, de passeports diplomatiques, utilisation des dépenses de fonctionnement pour payer des salaires dans les ministères, agressions contre les Miss Sénégal, etc.

Le clou, c’est l’agenda Gay avec des actes précis, introduction des droits d’autrui dans la constitution article 25, de l’orientation sexuelle dans le code de la presse pour empêcher les journalistes d’en parler, suppression de la mention sexe dans les permis de conduire et remplacée par le terme suspect de genre. Le risque est grand que notre État soit capturé par les lobbies pro agenda Gay dans une atmosphère de pertes de valeurs.

L’initiative des And Samm Jikoyyi soutenue par les confréries religieuses et l’Eglise de criminaliser l’homosexualité et les pratiques connexes vient à son heure. L’article 319 du code pénal modifié qui date de 1966 est dépassé. Il ne qualifie pas les actes contre-nature et ne condamne pas l’apologie et le financement de l’agenda Gay. Il nous faut agir. C’est de notre responsabilité. En ce moment précis de l’histoire de notre pays, la balle est exclusivement dans le camp de Moustapha Niasse, Président de l’Assemblée nationale.

Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.

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