« Le Sénégal ne peut pas éradiquer tout seul le fléau des faux médicaments »

Le professeur Yérim Mbagnick Diop est formel. Pour le Directeur de la pharmacie et du médicament, le Sénégal ne peut pas, seul, venir à bout des faux médicaments. « Notre pays ne peut pas éradiquer, tout seul, le fléau des faux médicaments », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Walf.

A son avis, seul une collaboration entre les Etats peut y faire parvenir. Revenant sur le processus d’autorisation d’importation des médicaments, il renseigne qu’il y a des préalables. Ainsi, il rappelle que le règlement de l’UEMOA qui indique qu’un médicament ne peut pas être vendu ou distribué à titre gratuit s’il n’a pas auparavant obtenu une autorisation de mise sur le marché. Cette autorisation de mise sur le marché, informe-t-il, c’est le processus d’enregistrement qui permet de l’avoir. Donnant une idée sur le nombre de dossiers d’homologation que la direction de pharmacie et du médicament reçoit chaque année, il soutient que « nous sommes à peu près 600 voire 700 dossiers depuis l’année dernière. Et cela peut monter jusqu’à mille. Ce sont des dossiers que les laboratoires déposent pour les enregistrements de leurs produits ».

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