Israël dénonce avec virulence ces contacts avec le Hamas, et tout particulièrement l’accueil de la délégation du groupe palestinien à Moscou. Le Hamas, souligne le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem, est « une organisation terroriste pire que Daesh (groupe État islamique) ».
« Les mains de ses hauts responsables sont couvertes du sang de plus de 1 400 Israéliens qui ont été massacrés, assassinés, exécutés et brûlés », poursuit l’État hébreu. « Ils sont responsables également », rappelle la diplomatie israélienne dans un message adressé au Kremlin, « de l’enlèvement de plus de 220 Israéliens, notamment des bébés, des enfants et des personnes âgées ».
Pour Israël, l’invitation à Moscou de cette délégation est un « acte obscène de soutien au terrorisme et de légitimation du Hamas ». Le ministère israélien demande au gouvernement russe en termes peu diplomatiques d’expulser immédiatement « les terroristes du Hamas ».
Depuis le début de la guerre, il y a eu une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Le président russe avait présenté ses condoléances à Israël, mais depuis, son pays « s’est aligné systématiquement aux côtés du Hamas », souligne-t-on ici. Et on fait remarquer que, si depuis le début du conflit avec l’Ukraine, Israël s’était montré discret dans ses critiques de la Russie, les choses ont maintenant changé.