YEWWI / WALLU – L’Assemblée nationale ne doit pas être un refuge de délinquants (Par Samuel SARR)

L'heure est grave. Il n'est pas exagéré de le dire en voyant ce qui se passe sous nos yeux, dans le landerneau politique de notre cher pays. C’est un contingent d’acteurs politiques à la réputation douteuse, qui tente de prendre le pays en otage à travers ces prochaines élections législatives. Leur combat est perdu d’avance et le 31 Juillet 2022, ils s’en rendront compte.

Alors, à l’approche de ces Législatives, des coalitions se forment au terme d’intenses négociations menées entre les différentes composantes. C’est ainsi que beaucoup de coalitions sont nées pour solliciter le suffrage des électeurs. Jusque-là, rien de choquant. Car les formations politiques ont toujours fonctionné ainsi à l’approche des consultations électorales. Seulement, il a été constaté du côté de l’opposition, l’aisance choquante avec laquelle l’éthique et la morale sont piétinées sans regret par des nervis politiques prompts à donner des leçons. Disons-le clairement. Depuis l’entrée en politique d’Ousmane Sonko, la parole n’a plus de valeur au Sénégal. Le mensonge et les insultes contre les chefs religieux sont devenus un outil d’ascension pour devenir maire ou député. Au Sénégal, les acteurs politiques sérieux ne sauraient tolérer que la compétition électorale soit l’occasion de bâtir des alliances trompeuses et dangereuses pour le pays.

Par ailleurs, ils ont voulu enjamber leurs incohérences récurrentes pour se retrouver dans une coalition, en foulant du pied la morale et le respect aux électeurs. Pour rien au monde, Ousmane Sonko ne devrait pas s’agenouiller devant les Libéraux dont il insultait leur mentor, Me Abdoulaye Wade. Et, le Pds n’oubliera jamais les insanités du leader de PASTEF à l’égard de ce symbole de la démocratie. Voir Yewwi de Sonko et Wallu de Karim Wade dans une même coalition, frise le ridicule. Toutefois, il y a des clarifications importantes à faire concernant Me Abdoulaye Wade. Cette opposition opportuniste gagnerait à soustraire le Pape du Sopi dans leurs combines et combinaisons. Dans la mesure où l’ancien président n’est mêlé ni de près ni de loin, dans leurs sales besognes politiques visant à satisfaire des ambitions crypto-personnelles.

Chercher à enrôler l’ancien président dans un quelconque projet électoraliste, relève d’une irresponsabilité et d’un irrespect vis-à-vis de cette icône de l’histoire politique africaine. De grâce, épargnez Me Wade de vos manœuvres malsaines pour son image.

Et même, devrait-on accepter d’adopter une posture de spectateur en laissant notre cher président Abdoulaye Wade entre les mains de Ousmane Sonko, qui voulait le fusiller avec son Beretta ? Vu toute son œuvre si immense, devrait-on abandonner le président Wade dans cette meute singularisée par ce p’tit Sonko aux mœurs légères, poursuivi pour viol et menaces de mort ? Pour ce qu’il représente, Me Wade ne devrait pas s’approcher d’un personnage moralement insalubre et avec une réputation dégueulasse, perdue dans le jacuzzi de «Sweet beauty». La nuisette rouge est passée par là !

Cette opposition s,énégalaise s’est perdue et a été infectée de l’intérieur par le sang de Ndiaga Diouf et les mains veloutées d’Adji Sarr. L’on comprend désormais, pourquoi beaucoup d’acteurs de l’opposition évitent de s’asseoir autour d’une table avec ce p’tit Sonko prétextant un mal de dos imaginaire et qui s’est livré tout nu à une fille, motif de son inculpation, après avoir abandonné son Adn sur les lieux du crime. En effet, Me Wade a fini sa carrière politique, c’est irréversible. Et personne ne devrait poser des actes qui entacheraient son œuvre. D’ores et déjà, celui qui cherche à polir son image souillée par une histoire de bas ventre, doit être mis hors d’état de salir ce Grand Africain, Me Abdoulaye Wade, qu’il faudra éviter de mêler dans ces histoires de YEWWI / WALLU. Et pourtant, le ridicule peut bien pousser certains à mettre son nom comme tête de liste de WALLU. Mais ce serait une hérésie impardonnable.

Aujourd’hui, n’ayant pas réussi à fusiller le président Wade comme il le souhaitait, p’tit Sonko chercherait-il, à tirer une munition sur le dos du Pape du Sopi ? Tous les Wadiste doivent refuser de voir la réputation de Me Wade entachée par le bourreau d’Adji Sarr. Par ailleurs, l’histoire politique du Sénégal a montré que jamais le Pds et le Ps ne se sont retrouvés au sein d’une même coalition. En 2017, Khalifa Sall avait refusé de s’aligner derrière Me Abdoulaye Wade aux élections législatives. Ce socialiste qui ne gobe pas les libéraux et leur leader, a toujours eu une posture allergique vis-à-vis du Pds. C’est une histoire ancienne dans les relations entre Libéraux et Socialistes. Devant les urnes, Khalifa Sall et ses proches ne voteront jamais pour un candidat investi par le Pds et de Wallu.

Le leader de «Taxawu Ndakaru » n’aime pas Me Abdoulaye Wade, qui a mis un terme à leur règne en 2000, alors qu’il venait juste de prendre goût au pouvoir en tant que jeune Ministre. Malgré le déplacement de Me Abdoulaye Wade aux obsèques de feu Pape Babacar Mbaye (un grand Monsieur), Khalifa Sall n’a pas accordé une place dans son cœur au Pape du Sopi. Il est d’ailleurs le seul socialiste à avoir cette attitude à l’égard de Me Wade, qui l’avait pourtant beaucoup accompagné dans ses tâches de Maire de Dakar, malgré les fonds russes investis lors de la campagne des locales en 2009 pour son élection. Ousmane Sonko, l’adepte de l’anti système qui refusait de prendre Karim Wade au téléphone, s’est aujourd’hui déculotté sous les pieds de ce dernier.
Pauvre Sonko ! Il a renié à ses convictions. Il n’a pas de parole. Il a ravalé ses vomissures. Il dit tout le contraire de ce qu’il défendait au début de son entrée en politique. Il voulait combattre le système, il est devenu membre du système en s’alliant avec Khalifa Sall par exemple, ancien responsable des jeunes socialistes du Ps ex UPS. Pauvre Sonko! Après avoir décrié Pierre Atepa dans son livre copier/coller sur le pétrole, il a rampé sur les carreaux glissants du salon de l’architecte pour occuper son siège sur la VDN, lors de la Présidentielle. Sonko souffre d’un manque de crédibilité. Pauvre Sonko, un acteur politique sans parole d’honneur. Sinon, comment comprendre sa façon de ramper comme un reptile devant Karim Wade pour satisfaire son envie folle d’aller aux élections avec lui. Véritablement, les Libéraux ont pris leur revanche sur celui qui voulait fusiller Me Wade.

Malgré cela, il est tout de même étonnant de voir le Pds s’allier avec ce Sonko qui a construit toute sa réputation autour des insultes que profèrent ses partisans contre nos guides religieux. Vu toute l’estime que président Wade avait à l’égard des chefs religieux, il est alors facile de comprendre que le Pape du Sopi, possédant toutes ses capacités, n’acceptera jamais de s’allier avec ce personnage anti valeur. A cause de ses turpitudes, Sonko est en train de saper le moral des troupes de son parti précipité dans les abîmes. Les démissions s’enchaînent aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. Bientôt, les plus courageux exigeront son départ de la tête du parti pour sauver PASTEF. Ces faits confirment que son investiture à la tête de Yewwi est un raccourci pour la victoire de Benno aux Législatives prochaines. Les révélations qui rythmeront la campagne électorale sur les bassesses du bourreau d’Adji Sarr, feront perdre beaucoup d’électeurs à cette coalition sans avenir.

Retenez votre souffle, car vous allez voir et entendre des informations documentées (vidéo et audio), qui risquent d’éclabousser cette coalition de l’opposition YEWWI / WALLU. Ainsi, à cause de sa mauvaise réputation corrosive, Sonko va détruire le peu de crédibilité qui restait à Pastef et à Yewwi. Et Wallu en sera une victime collatérale.

C’est le moment de lancer un appel aux électeurs sénégalais pour éviter qu’ils commettent l’erreur d’envoyer certains profils à l’Assemblée nationale, qu’il ne faudra pas transformer en un ring où toutes les haines s’affronteront. L’Assemblée nationale ne doit pas être un refuge de délinquants, quel que soit le bord d’où ils viennent. Nous devons revenir à la mission noble de la politique. Car, il est hors de question que des individus qui prônent l’effondrement de l’Etat, deviennent des députés pour initier des lois qui peuvent même demain, saper l’unité nationale. Nous aspirons à une Assemblée nationale républicaine, consciente de sa mission face aux nombreux défis qui interpellent notre pays, dans un contexte géopolitique très agité.

Dans les années à venir, il faudra consolider les acquis démocratiques avec une classe politique déterminée à accompagner les politiques publiques de développement initiées par le Chef de l’Etat Macky Sall. Partout où il se trouve à travers le monde, le Sénégalais exhibe sa fierté de voir les grandes réalisations réussies par le président de la République Macky Sall, sur les plans économique, social, sportif, diplomatique, etc.

Votons Benno
Continuons avec Macky SALL
Samuel SARR, Président Libéralisme Social Sénégalais (LSS)

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