Le marché d’électrification rurale, renégocié entre l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et la société espagnole AEE Power EPC, fait l’objet de vives controverses. La presse, selon certaines sources, aurait tenté de manipuler l’opinion publique, en dénigrant le Directeur général de l’ASER, Jean Michel Sène, sur fond d’accusations de surfacturations et d’irrégularités contractuelles.
Le Comité de règlement des différends (Crd) a demandé des explications, notamment des documents sur le protocole de renégociation, pour éclaircir la situation
Cependant, la controverse semble être également alimentée par la mise à l’écart de la filiale locale, AAE Power Sénégal, qui aurait tenté d’escroquer ses partenaires. Des voix de l’opposition, ainsi que certains médias, se sont empressées de soutenir AAE Power Sénégal, mais leurs actions sont perçues par d’autres, comme une tentative de brouiller les pistes.
Des accusations de surfacturation, notamment sur les prix des poteaux en béton, atteignant 15 milliards FCfa et le manque de compétence de la filiale sénégalaise, créée seulement deux mois avant la fin du mandat de Macky Sall, viennent s’exprimer.
Amadou Bâ du Pastef, a vivement dénoncé ces manipulations, critiquant la légèreté avec laquelle, les journalistes auraient relayé des informations partielles, sans utiliser les avis éclairés des experts en passation des marchés. Il accuse également l’Arcop, d’outrepasser ses compétences et de jouer un rôle suspect dans cette affaire.
L’enjeu de ce dossier va au-delà des débats actuels, car il pourrait avoir des répercussions plus profondes sur la scène politique et médiatique du Sénégal, à l’approche des élections législatives, où les révélations à venir pourraient influencer significativement le climat électoral.