Hub minier régional : Le projet évalué à 509 milliards

Après cinq semaines de travaux «intenses», les participants à l’atelier intensif de structuration (Lab) du projet phare «Hub minier régional» ont abouti à l’élaboration d’une «feuille de route claire permettant d’opérationnaliser le projet phare Hub minier régional». Ce Lab a identifié 16 projets dont 11 privés et 4 publics.

Le coût global du Hub minier régional a été estimé à 509 milliards de francs Cfa dont 379 milliards pour les infrastructures, 120 milliards pour les projets et 10 milliards pour les réformes et la gouvernance.

Le besoin en investissement du Hub minier régional est de 120 milliards dont 54 milliards pour les projets services, 30 milliards pour les projets logistiques, 13 milliards pour les projets transverses et 23 mil­liards pour les projets publics.
Le projet phare Hub minier régional concerne les régions de Kédougou, Tambacounda et Thiès-Dakar. Les besoins en superficie sont de 84,6 hectares pour le hub de Kédougou, 56 pour Tambacounda et 69,5 pour celui de Dakar-Thiès.

Le coût total des infrastructures est estimé à 379 milliards, celui des réformes et de la gouvernance, 10 milliards 282 millions 745 mille francs Cfa dont 4 milliards 289 millions 160 mille pour la réforme relative à la formation, 35 milliards pour celle des mesures incitatives, 1 milliard 507 millions 500 mille pour celle du contenu local et 4 milliards 451 millions 85 mille pour celle concernant la gouvernance.

La répartition des investissements entre l’Etat et le secteur privé est la suivante : 330 milliards pour le privé et 48 milliards pour le public.

Après les cinq semaines de travaux, 480 livrables ont été produits. 65 structures ont participé à l’exercice, avec en moyenne 65 participants par jour.

«Cette structuration réussie, avec vous, permet, encore une fois, de poursuivre l’ancrage du Pse dans la marche de notre pays vers l’émergence», a applaudi le Directeur général du Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergeant (Bos). Me El Ousseyni Kane s’exprimait hier à la cérémonie de clôture du Lab minier régional. Demain, dans quelques semaines, annonce-t-il, «nous engageons un autre chantier, un mini Lab, pour l’incorporation des céréales locales dans la planification. Après demain, dans un mois, nous partagerons avec nos citoyens, trois études d’impact d’envergure sur la pauvreté, la réduction des gaz à effet de serre dans le secteur des transports routiers et sur la répartition de nos prochaines ressources pétrolières et gazières». Et après, poursuit le Dg du Bos, «dans deux mois, ce sera l’autre Lab sur la réforme phare Modernisation du service public».

Les différentes autorités ayant pris part à la cérémonie de clôture se sont engagées à accompagner le projet. Il s’agit du ministre du Développement industriel et des petites et moyennes industries, Mousta­pha Diop, du Secrétaire général du ministère des Mines et de la géologie, Ibrahima Guèye, du représentant-résident de la Banque africaine de développement (Bad), Ahmed Cherif, et du président de la Chambre des mines du Sénégal, Daour Dia.
Le Hub minier régional est composé de trois volets, notamment le Hub de services, précisément la sous-traitance opérationnelle, y compris service traiteur matériaux de base et gestion des installations management, laboratoires, etc., le Hub logistique constitué de centres de distribution stockant et offrant des consommables, pièces de rechange et équipements et enfin, le Hub académique, notamment les centres de formation par exemple pour les ingénieurs et techniciens miniers et des écoles spécialisées (pour les métiers miniers).

En termes d’emploi, il est attendu la création de près de 400 emplois privés directs, 1200 indirects en 2025 et respectivement 600 et 3000 en 2035.

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