Parrainage : Le Gouvernement veut le réformer et vise un système de grands électeurs en 2024

Parrainage : Le Gouvernement veut le réformer et vise un système de grands électeurs en 2024

Parrainage : Le Gouvernement veut le réformer et vise un système de grands électeurs en 2024

Dans un arrêt rendu le 28 avril, la Cour de justice de la Cedeao a estimé que le système de parrainage adopté pour la présidentielle de 2019 « viole le droit de libre participation aux élections ». Le Chef de l’État Macky Sall a fixé la date du prochain scrutin pour le renouvellement général du mandat des conseillers départementaux et municipaux au dimanche 23 janvier 2022, alors que le Sénégal dispose de six mois pour supprimer le parrainage. Ainsi pour contourner cette mesure, selon Confidentiel-Lettre Quotidienne, le pouvoir réfléchit à sa réforme. Si pour les élections locales, le format actuel de recueillir au moins 2 % des électeurs risque d’être maintenu, par contre pour les élections présidentielles, le format de parrainage via les grands électeurs est envisagé. La publication quotidienne de faire savoir qu’en effet, les conseillers municipaux, départementaux, députés et hauts conseillers des collectivités locales pourraient être sollicités pour envoyer leurs parrainages afin de désigner les candidats de leur choix. Le Sénégal qui compte près de 19 000 grands électeurs pourrait utiliser ce format de tri pour éviter un encombrement des candidatures au niveau de Conseil constitutionnel. « Avec la règle des 1 %, il faudrait à peu près 200 grands électeurs pour être candidat. En cas d’application de ce schéma, il y a au moins cinq formations qui remplissent ce critère en ce moment : Bennoo, Rewmi, Bokk Guiss, UCS d’Abdoulaye Baldé et le Parti démocratique sénégalais. C’est dire que pour tous les prétendants, les prochaines élections locales, seront cruciales en cas d’application d’un nouveau mode de parrainage. Cependant rien n’est encore décidé », explique CLQ.

Au niveau du ministère de l’Intérieur et dans les allées du pouvoir, la réflexion est en cours et il faudra sans doute recourir à un consensus avec l’opposition pour trouver une solution à ce filtrage rendu nécessaire par la floraison de candidatures fantaisistes lors des différentes élections présidentielles, conclut la même source.

 

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