Mme Mingasson avait dit: « Boubacar Sèye savait qu’il prenait certains risques en s’exprimant comme il l’a fait ». Cela prouve subtilement la position de cette dernière sur l’absence de la liberté d’expression au Sénégal, ce qu’elle n’aurait jamais dit en Europe contre un citoyen européen, qui, dans sa mission de veille et d’alerte, dans sa mission académique, demande une reddition de comptes sur des fonds du contribuable européen destinés à lutter contre l’émigration clandestine, qui continue de tuer la jeunesse africaine .
Mme Mingasson sait très bien que la liberté d’expression est reconnue sous toutes ses formes en Europe, cette posture ne l’honore pas en tant qu’Ambassadrice de l’UE au Sénégal.
Où est-ce qu’elle était lorsque le journal CHARLIE HEBDO caricaturait le prophète Mohammed ?
L’avait-elle condamné comme mode d’expression à risque, sachant qu’elle vit dans un pays musulman ?
Elle doit des explications à toute Europe quand elle se permet de censurer la liberté d’expression d’un citoyen européen, de surcroît, qui pose un débat d’intérêt général sur les fonds fiduciaires en Afrique : une question d’économie politique.
En tout cas, telle n’a pas été la position des députés du Parlement Européen qui se sont entretenus avec moi et qui ont été choqués par cette affaire.
Mme Mingasson vient de rater une bonne occasion de se taire, d’autant que ce sont ses services qui m’ont transmis le document que j’ai mis à la disposition de la justice sénégalaise.
Boubacar Sèye
Citoyen Européen d’origine Sénégalaise
Chercheur et consultant en migrations internationales »