A l’instar de ses collègues, le ministre du Commerce, des Petites et Moyennes entreprises, Aminata Assome Diatta, a tenté, sans trop convaincre, de lever les équivoques sur la Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA) sur le sucre.
S’agissant de la Déclaration d’importation de produits alimentaires (DIPA) et des 150.000 tonnes de sucres qui inonderait le marché et les inquiétudes des travailleurs de la CSS, le ministre du Commerce et des Petites et Moyennes entreprises a précisé que les quantités de sucres importées au titre de la DIPA sont de 173.000 tonnes. Et sur ces 173 milles tonnes, 107.000 tonnes sont importées par des industriels. « Il y a 66.000 tonnes mises à la consommation directe. Sur ce chiffre, il faut enlever le quota distribué aux populations pendant la pandémie de la Covid-19.
Sur ce chiffre toujours, 20.000 sont attribuées à la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS). Ce dont on parle, aujourd’hui, ce sont ces 20.000 tonnes importées par la CSS qui n’ont pas pu être écoulé sur le marché », retrace Aminata Assome Diatta, rappelant du coup que la CSS n’est pas en mesure de satisfaire les besoins du marché local en sucre, depuis très longtemps.
Face à cette situation récurrente, le ministre a décliné trois actions essentielles. D’abord, que le ministère du Commerce, en étroite collaboration avec la CSS, vérifie les stocks dont disposent l’entreprise, ce qui lui permet d’anticiper sur le gap de production en tenant compte des besoins de consommations mensuels. Ensuite, une fois le gab déterminé, les services proposent une répartition du quota entre la CSS et les importations. Tout cela pour garder le marché régulièrement approvisionné. Enfin, que les services techniques notifient aux quotataires les quantités qui leur sont allouées et ces derniers se rapprochent de ces mêmes services pour avoir une DIPA.
Sur un autre registre, évoquant les problèmes que rencontrent actuellement la CSS, plus particulièrement ces travailleurs, le ministre a réaffirmé la disponibilité de son ministère à travailler étroitement avec la compagnie pour trouver des solutions. Et pour à l’avenir ce genre de situation, le ministère a décidé de rendre effective la dématérialisation de la DIPA.
Selon Aminata Assome Diatta, cette procédure permettra de mieux contrôler de rendre plus facile et plus transparente leur attribution et d’éviter toute contestation. Dans le même ordre d’idées, Mme Diatta invite la CSS et tous les acteurs du secteur du sucre à une large concertation sur le secteur. Car, pour elle, cette rencontre permettra de lever toute équivoque et de trouver des solutions définitives aux difficultés que le secteur rencontre, ces dernières années.