Dans le cadre du déroulement de son programme d’activités, et en perspective de la tenue du G7 présidé par la Grande Bretagne, le comité de pilotage de l’initiative pour l’annulation de la dette africaine (Iada) a rencontré hier, l’ambassadeur de ce pays pour lui remettre son Appel à l’annulation de la dette publique africaine.
Le comité de pilotage de l’Initiative pour l’annulation de la dette africaine a rencontré hier, l’ambassadeur de l’Angleterre au Sénégal. Youssou Ndour, Mody Guiro, Momar Samb et compagnie ont remis à Robert John Marshall, une lettre destinée au Premier ministre britannique, Boris Jonson. La correspondance défend la cause de l’annulation sinon l’allégement de la dette africaine auprès des puissances étrangères.
Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la lutte que mènent les dirigeants africains pour l’annulation de la dette publique africaine. «Sur notre route, nous saisissons toutes les opportunités pour réaffirmer notre détermination et donner notre message», a déclaré le Président directeur général (Pdg) du Groupe Futurs Médias à l’issue de leur entretien avec la représentation britannique. En fait, l’Angleterre accueille le G7 qui sera une importante retrouvaille des dirigeants du monde. Entre autres questions, celle de la relance de l’économie mondiale poste Covid-19 sera abordée. «Ce Sommet est important, car nous avons les dirigeants du monde qui ont commencé à parler vraiment d’économie globale qui se réunissent à Londres», affirme le porte-parole du jour.
Après leur audience avec le diplomate, le Pdg du Groupe Futurs Médias se dit optimiste par rapport à l’annulation de la dette. Au-delà de la remise progressive du monde de la pandémie, les opérateurs économiques sentent une bonne réaction par rapport à leurs contacts. Ce sentiment est aussi animé par l’élargissement de leur mouvement par d’autres membres et d’autres sympathisants dans le monde qui leur manifestent leur solidarité. «Nous savons aussi que les parlementaires au niveau africain portent le plaidoyer, il y a des parlementaires un peu partout dans le monde qui portent le plaidoyer. Nous sommes optimistes et nous pensons que ce combat est loin d’être gagné», dira M. Ndour.
LeQuotidien